Eurodéfense-France
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Armement: La nécessité de la coopération

Cette tribune est une réponse à la tribune « Armement : les erreurs allemandes de la France », paru dans la Tribune. Les deux auteurs, Patrick Bellouard et Cyrille Schott, y défendent la nécessité de coopérer entre partenaires européens, notamment l’Allemagne pour partager les coûts de développement. Par l’ingénieur général de l’armement (de 1ère classe-2s) Patrick Bellouard, président d’EuroDéfense France, ancien directeur de l’OCCAR, et préfet (h.) de région Cyrille Schott, membre du bureau d’EuroDéfense France et ancien directeur de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ).

L’Europe de la cybersécurité au prisme de la souveraineté, des flux et de l’intégration. Trois lectures distinctes d’une « sécurité collective et collaborative »

L’objectif de cet article est de présenter une lecture conceptuelle de la cybersécurité européenne voulue comme « collective et collaborative ». En prenant appui sur ces théories, il est possible de dégager trois lectures distinctes : une sécurité par « le bas » en adoptant une approche par la souveraineté nationale, une sécurité transversale en privilégiant une approche par les flux transnationaux et une sécurité par « le haut » en optant en faveur d’une approche par l’intégration européenne.

« L’efficacité d’un Etat, qu’il soit fédéral ou central, dépend de la confiance suscitée par son leader »

La capacité des Etats à répondre à la crise sanitaire ne dépend pas de leur système politique, qu’il soit fédéral ou unitaire, estime le préfet Cyrille Schott, dans une tribune au « Monde ». Le plus important est l’aptitude des dirigeants à bien analyser les phénomènes et à créer autour d’eux de la confiance.

Immigration en Méditerranée : IRINI succède à SOPHIA

Décidée par l’Union européenne le 18 mai 2015, l’opération SOPHIA faisait partie d’un ensemble de mesures visant à répondre à une immigration massive transitant par la Méditerranée, à la fois en détectant l’arrivée des migrants et en s’attaquant aux causes de cette immigration que sont la pauvreté, les conflits et les persécutions. Au printemps 2019, suite au refus de l’Italie de recevoir les migrants sauvés en mer, l’opération se limitera à une surveillance aérienne et satellitaire de la zone, jusqu’à son arrêt définitif le 31 mars 2020. A cette même date, le Conseil européen décide toutefois de lancer une nouvelle opération, baptisée IRINI.

Après le Brexit, quelle coopération de défense entre le Royaume-Uni et l’UE ?

Avec le Brexit, l’Union européenne perd un membre majeur en matière de défense, un pays détenteur de l’arme atomique, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, et le seul avec la France à posséder une capacité d’intervention significative. Depuis le 1er février 2020, le Royaume-Uni est, sauf exception, exclu de toute participation au processus décisionnel et aux institutions et organismes de l’Union européenne (UE).

Les pays baltes et l’avenir de l’Europe

La Lettonie, la Lituanie et l’Estonie ont déclaré leur indépendance en 1918, après la Première Guerre mondiale. Les trois pays l’ont perdue après la Seconde Guerre mondiale, quand le rideau de fer a scindé l’Europe en deux. Pour ceux qui se trouvaient du « bon côté » de ce rideau aussi réel que métaphorique, pendant un demi-siècle, cela a très bien marché. Les pays occupés ont été libérés, les démocraties ont été restituées et les habitants s’habituaient à l’espace européen réduit qui s’arrêtait au rideau de fer ; ils se sont habitués à la guerre froide. Il y avait même certains avantages à cette situation, une certaine stabilité dans l’équilibre des pouvoirs. Le reste de l’Europe a été laissé pour compte.